Volvo XC60 à Avignon

Une invitation en plein mois de Juillet pour essayer un XC60 vers Avignon. Avouez que sur le papier, il y a moyen de se croire en vacances avant l’heure. Et bien entendu, cet aspect d’éternel vacancier sera retranscrit dans l’article sur Kambouis.

Mais ça, ce n’est bien entendu qu’une vision un peu déformée de la vérité.

Pour être exhaustive, cette vérité devrait commencer par parler du rendez-vous à 7h du matin à la gare de Lyon. Le temps d’arriver sur Avignon et de récupérer la voiture, il est déjà 10h30. On a 1h30 pour prendre en main la voiture… en commençant par les embouteillages avignonais.

Ensuite, on mange dans un cadre idyllique, mais avec quand même un œil sur la montre. Car mine de rien, entre conférence de presse et repas, il est déjà 14h et il ne nous reste que 2h30 pour essayer la voiture et surtout arriver à faire quelques photos. On fait ce qu’on peut, mais au final, un XC60 au milieu des champs, sous le soleil provençal, c’est pas le summum de l’originalité.

On commence alors à tourner un peu au hasard… un vieux village : chouette !
Maintenant, j’ai aussi des photos d’un XC60 devant des vieilles maisons. On est toujours au niveau 0 de l’originalité, mais au moins, on se diversifie.

Et cette horloge qui continue à tourner…

Bon, plus le temps de chercher, il faut filer en direction de la gare. Il n’y a rien de bon dans le boitier, mais il faudra s’en contenter.

Et là, au milieu des routes sinueuses, on aperçoit l’entrée d’une carrière à ciel ouvert. Ca, ca peut le faire. On fait alors mine de ne pas voir les panneaux interdisant l’entrée et on plante le XC60 au milieu de la carrière pour prendre nos ultimes photos de la journée. Bien entendu, un employé nous demande (sur un ton étonnement aimable) de partir, ce sur quoi, avec tout le culot qui caractérise le blogueur, je lui demande où est le responsable.

Après une brève discussion avec le responsable, je décroche son accord pour faire quelques photos alors GO !

Muni de mon Canon G5X (journée au pas de course rime avec voyage léger), je me met à 125 ISO, f8 (focale 8,8mm, soit 24mm) et je prends une première photo (qui est celle qui accompagne cet article). Je regarde mon écran, YES, elle a l’air bonne !

Fier de moi, je continue à shooter, sans me rendre compte que l’objectif du G5X est très exposé aux poussières, et que dans une carrière, si il y a une chose qui ne manque pas, c’est bien de la poussière. Du coup, les autres clichés de la série seront noyés dans une sorte de flou artistique tout sauf volontaire.

Malgré tout, avec 1 photo correcte, je peux retourner dans mon TGV direction Paris… qui arrivera avec 1h de retard (soit 20h30), me faisant manquer une bonne partie du concert des Guns & Roses au Stade de France.

Fin du concert vers minuit, je suis mort… d’autant plus que le lendemain à l’aube, je vais devoir courir à Gare de Lyon récupérer mon G5X laissé à la consigne.

Mais tout ça, bien entendu, je ne l’écrirais pas dans l’article de l’éternel vacancier.

PS : ce qui ne sera pas non plus détaillé dans l’article, c’est l’état abominable dans lequel nous avons rendu la voiture, après avoir marché dans la carrière et s’être copieusement essuyé les pieds sur les moquettes flambant neuves du XC60 (j’avoue, j’avais honte… mais une photo réussie valait bien tout ça)